Climat

Climat

Protéger l’environnement et améliorer la durabilité environnementale.

Crops under a blue sky

Nouveaux objectifs pour lutter contre le changement climatique

Nous sommes conscients que la santé de nos ressources naturelles est primordiale pour notre avenir, et que notre engagement envers des pratiques durables permettra à ADM de se développer et de créer un monde meilleur.

Nous sommes déterminés à respecter nos obligations en matière d’environnement, tout en cherchant des moyens d’améliorer sans cesse nos efforts pour protéger l’environnement et renforcer la durabilité environnementale.

Ayant une grande influence sur l’industrie, nous croyons qu’il est important de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à nos activités commerciales et à l’ensemble de la chaîne logistique agricole. Nous utilisons des ressources internes et externes pour identifier les possibilités et prendre les mesures nécessaires pour réduire nos émissions de GES à l’échelle mondiale. Ainsi, nous respectons notre engagement à atténuer les effets du changement climatique.

En 2020, nous avons fait appel à une importante firme d’ingénierie pour mener une étude de faisabilité détaillée sur la réduction des émissions de carbone et nous aider à définir notre nouvelle série d’objectifs pour lutter contre le changement climatique. Nos nouveaux objectifs environnementaux, collectivement appelés « Strive 35 » – constituent un plan ambitieux. Ils visent à réduire, d’ici 2035, les émissions absolues de GES de 25 %, l’intensité énergétique de 15 % et l’intensité hydrique de 10 %. Ces objectifs prévoient également un taux de détournement des décharges de 90 %. Nous nous engageons également à élaborer une stratégie mondiale axée sur l’amélioration du bien-être des communautés dans les bassins versants prioritaires, y compris les zones soumises à un stress hydrique et ce, d’ici 2025.

Mesures environnementales

Émissions de GES

ghg-emissions-graphic_210518_031541.png

Chaque année, nous répertorions et calculons les émissions de Portée 1 (émissions directes de nos équipements) et de Portée 2 (émissions provenant de l’électricité et de la vapeur que nous achetons auprès des services publics locaux) à l’échelle mondiale pour les installations dont nous contrôlons l’exploitation. Pour les opérations mondiales, nous sélectionnons les facteurs régionaux appropriés selon l’Agence internationale de l’énergie, l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis ou le Registre climatique, à moins que le site ne dispose de Systèmes de surveillance continue des émissions, lesquels prévaudront. Notre évaluation porte sur les six gaz du protocole de Kyoto, ainsi que sur d’autres fluides frigorigènes, et se fonde sur le Registre climatique, sauf si la loi l’exige, comme la section 98 de l’EPA américain concernant les rapports obligatoires. Nous utilisons actuellement des calculs de Portée 2 basés sur l’emplacement, bien que nous étudiions des mécanismes basés sur le marché pour réduire notre empreinte et nous ajusterons à l’avenir nos rapports en fonction des besoins.

Pour nos objectifs Strive 35, nous avons établi la nouvelle année de référence en 2019. Il s’agissait en effet de l’année la plus récente pour laquelle nous disposions de données complètes lors de la réalisation de l’étude de faisabilité sur la réduction des émissions de carbone ayant servi de base à la définition de nos objectifs.

Sur notre site de Decatur, dans l’Illinois, nous exploitons un puits de séquestration du carbone qui a la capacité de stocker de façon permanente 1,1 million de tonnes métriques de CO2 par an. La quantité de CO2 stockée est soustraite de nos émissions de Portée 1 et 2 pour calculer nos émissions globales totales.

En 2020, nous avons observé une réduction de 8,9 % des émissions absolues de GES. Nous avons mis en œuvre plusieurs projets d’efficacité énergétique au cours des années précédentes. Les résultats de ces efforts commencent à se faire sentir, mais la plupart des réductions d’émissions sont attribuables à l’arrêt de nos moulins à maïs sec aux États-Unis. Les moulins n’ont pas fonctionné pendant trois trimestres de l’année, mais ils ont repris leur activité au deuxième trimestre 2021.

Émissions cibles de GES

Émissions par activité et région

Émissions de GES de Portée 3 (chaîne logistique)

En 2018, nous avons évalué notre profil d’émissions de Portée 3 et identifié les principales catégories où ADM peut concentrer ses efforts pour réduire les émissions de GES dans la chaîne logistique. En tenant compte de la capacité d’ADM à stimuler le changement, de l’importance des parties prenantes et de la part absolue des émissions, nous avons identifié les catégories suivantes comme importantes pour nous :

Émissions de portée 3 par catégorie

Afin de réduire notre empreinte de Portée 3, nous avons identifié les catégories 1 et 4 comme étant nos meilleures options pour réduire notre empreinte de manière significative. Grâce à nos relations directes avec les producteurs, nous pouvons participer à des projets collaboratifs de la chaîne logistique axés sur l’agriculture durable et renouvelable. Aux États-Unis, Field to Market est une alliance grâce à laquelle nous menons des programmes d’amélioration continue des pratiques et des systèmes agricoles dans l’ensemble des États-Unis. Cette collaboration nous permet de travailler avec des clients en aval pour mettre en œuvre des projets visant à aider les agriculteurs à adopter des pratiques axées sur la qualité de l’eau et la santé des sols. Ces pratiques comprennent les cultures de couverture, la réduction du travail du sol, la rotation complexe des cultures et la gestion des nutriments afin de réduire l’érosion des sols, le ruissellement des nutriments et les émissions de GES.

Nous prévoyons fixer un objectif de réduction de Portée 3 en 2021.

Énergie

energy-intensity-graphic.png

En 2020, dans le cadre de nos objectifs de durabilité Strive 35, nous avons annoncé notre objectif de réduire l’intensité énergétique par tonne de produit de 15 % d’ici 2035 en comparaison avec la référence de 2019. Nous avons identifié trois moyens d’économiser l’énergie et de réduire notre empreinte GES : l’achat d’énergie renouvelable, le changement de combustible et des mesures d’efficacité énergétique. La vision et le champ d’application étant définis, nous avons fixé un objectif intermédiaire de cinq ans pour réduire l’intensité énergétique de 6 % d’ici 2025. Il s’agit d’un outil d’orientation permettant d’assurer une progression continue vers notre objectif.

Pour calculer notre consommation d’énergie, nous recueillons des informations sur toutes nos installations en utilisant des factures de services publics, des systèmes de suivi des données d’exploitation et des registres d’achat de carburant. La consommation totale se compose des combustibles renouvelables (biocarburants tels que le bois et le biogaz brûlés sur place) et des combustibles non renouvelables (combustibles fossiles brûlés sur place). Elle comprend également la consommation d’électricité (achetée aux services publics ou aux fournisseurs d’électricité) et celle en vapeur (achetée aux services publics ou à d’autres fournisseurs hors site). Les combustibles brûlés sur place sont utilisés pour produire de la vapeur et de la chaleur, ainsi que de l’électricité dans les sites dotés d’installations de cogénération. Pour obtenir une comptabilité exacte, toute électricité produite par nos installations de cogénération et vendue au réseau est soustraite de notre consommation totale d’énergie.

En 2020, nous avons mis en œuvre plus de 50 projets d’économie d’énergie dans diverses unités commerciales. Ces projets permettront de réaliser des économies annuelles de plus de 12,4 millions de dollars, tout en réduisant la consommation d’énergie de plus de 273 400 MWh. Les émissions de GES seront réduites d’environ 117 000 tonnes métriques. Nous avons mené notre campagne annuelle de lutte contre le gaspillage d’énergie sur huit de nos sites et avons apporté des modifications aux stratégies de contrôle et aux procédures d’exploitation, ce qui a permis de réduire la consommation d’énergie de 108 900 MWh. Nous avons par ailleurs mis en place de multiples projets de renforcement des capacités afin d’améliorer la productivité et d’économiser de l’énergie en réparant, modernisant ou remplaçant les équipements inefficaces. En voici quelques exemples :

  • Des études sur l’air comprimé et des efforts pour identifier et réparer les fuites – Les systèmes d’air comprimé sont souvent inefficaces, mais vitaux pour nos usines de fabrication. À Latur, en Inde, nous avons remplacé un vieux compresseur d’air, ce qui permettra de réduire la consommation d’électricité de 250 MWh par an. Nous avons également complété des analyses techniques de systèmes d’air comprimé dans six usines en Amérique du Nord.
  • Modèle standardisé de réglage des chaudières dans les installations d’Amérique du Sud – Le processus de réglage des chaudières varie selon les différents types de chaudières alimentées par la biomasse dans nos installations d’Amérique du Sud. Nous avons créé un processus normalisé pour le réglage des chaudières à notre usine d’Uberlandia, puis nous l’avons implanté dans tous les sites régionaux. Grâce à cette initiative, nous prévoyons réduire la consommation de copeaux de bois de plus de 71 000 MWh d’énergie.
  • Démarrage de la production combinée de chaleur et d’électricité – Dans notre usine de graines oléagineuses de Windsor, au Canada, nous avons installé deux turbines à gaz à haut rendement avec des chaudières de récupération de chaleur et des économiseurs de récupération de chaleur. Ces systèmes produisent 93 % des besoins totaux en électricité du site et 100 % de la vapeur nécessaire. Ce projet a permis une amélioration nette de l’efficacité de la production de plus de 41 000 MWh grâce au déploiement d’une technologie de cogénération actualisée.

Répartition de la consommation d’énergie

Intensité énergétique

Eau

water-reduction-graphic.png

La disponibilité de l’eau est devenue un problème majeur au cours des dernières années. Comme nous constatons une augmentation des régions classées comme pauvres en eau ou qui devraient l’être à l’avenir, l’importance de réduire la consommation d’eau et d’en améliorer la qualité est évidente. En 2020, nous avons annoncé notre objectif de réduire la consommation d’eau de 10 % par tonne de produit fabriqué sur nos plus grands sites d’ici 2035 par rapport à la référence de 2019. En outre, pour soutenir la santé et le bien-être des communautés où nous intervenons, nous développerons d’ici 2025 une stratégie d’amélioration globale dans les bassins versants prioritaires. Cette démarche nous permettra de mettre en œuvre des projets là où ils auront le meilleur impact.

Notre groupe des principaux utilisateurs d’eau est composé de sites qui utilisent plus de 400 000 mètres cubes d’eau par an. Ce groupe est responsable de plus de 96 % de notre consommation d’eau globale. Ce sont les sites pour lesquels nous calculons la consommation et l’efficacité de l’eau dans le cadre de notre programme Strive 35 pour le suivi de la réduction. Nous surveillons la consommation d’eau en utilisant des débitmètres et les données de facturation des services publics. Nous excluons l’eau de refroidissement non recyclée de nos valeurs de prélèvement puisque nous renvoyons l’eau à son point d’origine avec un seul changement de température.

Bien que nous réutilisions et recyclions l’eau par divers procédés tels que la recirculation dans les tours de refroidissement, nous n’incluons dans nos calculs que l’eau réutilisée après son passage dans notre usine de traitement des eaux usées sur place.

Nous concentrons nos efforts de réduction de l’intensité de l’eau pour le groupe des principaux utilisateurs d’eau. En 2020, nous avons ajouté cinq sites à ce groupe. Nous avons mis en œuvre dix initiatives de préservation de l’eau dans tout le groupe. Ces mesures nous ont permis d’économiser 935 035 mètres cubes d’eau douce, soit une économie de 3,3 millions de dollars par an. Les initiatives que nous avons lancées en 2020 sont les suivantes :

  • Nous avons installé des bioréacteurs à membrane dans notre usine de graines oléagineuses de Campo Grande, au Brésil, afin de réduire la charge polluante des eaux usées générées par l’usine. Le site peut ainsi récupérer une partie de ses eaux usées pour ses besoins de fonctionnement. Nous pouvons ainsi réduire notre consommation d’eau tout en diminuant de 80 % la charge organique et ammoniacale de nos eaux usées et de 90 % les matières en suspension.
  • Nous avons amélioré les performances du traitement des eaux usées de notre complexe de Decatur, dans l’Illinois, en utilisant des membranes d’ultrafiltration. Ceci a permis de fournir de l’eau recyclée supplémentaire pour l’ensemble du campus. Cette initiative permet de réduire notre consommation d’eau de 19 000 mètres cubes par an.
  • Dans notre usine de maïs de Cedar Rapids dans l’Iowa, nous avons modifié notre processus d’échantillonnage de l’eau pour récupérer, nettoyer et réutiliser l’eau du flux d’échantillonnage plutôt que de l’envoyer aux égouts. Cela réduit notre charge dans les égouts et nos besoins en eau d’appoint de 24 000 mètres cubes par an.

Retrait d’eau par source

Intensité de l’eau

Gestion des déchets

waste-management-graphic.png

En 2020, nous avons annoncé notre nouvel objectif de réacheminement des déchets. Nous visons à réutiliser, recycler ou dévier au moins 90 % de nos déchets des sites d’enfouissement. Pour y parvenir, nous avons mis l’accent sur l’élaboration d’une stratégie visant à normaliser notre programme de gestion et de signalement des déchets. Nous avons créé une équipe chargée du réacheminement des déchets et mis en place notre nouvelle procédure Strive 35 pour la gestion des déchets. En Amérique du Nord, nous avons fait appel à un fournisseur tiers de gestion des déchets qui nous aidera à identifier et à mettre en œuvre des programmes de réutilisation utile.

L’année dernière, nous avons dévié 83 % de nos déchets des décharges. Voici quelques exemples de projets de réacheminement :

Transformer les déchets en électricité

Des collègues d’ADM de plusieurs sites ont identifié des possibilités de dévier les flux de déchets pour les utiliser comme combustible pour la production d’électricité.

  • Notre usine de graines oléagineuses d’Erith, au Royaume-Uni, a acheminé des déchets organiques vers des usines de digestion anaérobie pour produire de l’électricité, détournant ainsi de la décharge plus de 1 800 tonnes de déchets par an.
  • Notre usine de riz d’Arbuckle, en Californie, a envoyé environ 78 000 tonnes de balles de riz à une société locale de production d’électricité
  • À Alejandro Roca, en Argentine, notre usine Golden Peanut envoie chaque année plus de 21 000 tonnes de son d’arachide pour produire de l’énergie
Réutilisation utile des déchets

Notre site de Decatur, dans l’Illinois, a envoyé plus de 2 900 tonnes de matériaux qui avaient été mis en décharge à un fournisseur de solutions de sous-produits alimentaires pour qu’il les réutilise comme mélange d’aliments pour animaux. L’usine a également signé un accord de réutilisation avantageuse des fonds de réservoirs d’huile, ce qui nous permettra de réutiliser et de détourner des sites d’enfouissement plus de 1 200 tonnes de déchets par an.

Détournement des déchets de la mise en décharge

Innovation

Améliorer les protéines traditionnelles

Réduire des émissions de méthane par les vaches

Les collègues de notre site de Pancosma étudient des composés botaniques dérivés de la cannelle et des clous de girofle, ainsi que l’oléorésine de capsicum provenant des piments chilis. Ces recherches portent sur la possibilité de cibler une voie métabolique clé chez les ruminants, ce qui pourrait entraîner une réduction des émissions de méthane.

Le méthane est un puissant gaz à effet de serre qui présente un potentiel de réchauffement planétaire 25 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. Des études indiquent que, outre son effet sur le changement climatique, la réduction de la quantité de méthane libérée pourrait permettre aux animaux de disposer de plus d’énergie.

Pancosma mène actuellement des essais in vivo pour mesurer le niveau de réduction du méthane en fonction de l’espèce de ruminant et d’une série de critères de production. Par ailleurs, la division Additifs pour l’alimentation animale d’ADM mène des études supplémentaires pour identifier de nouveaux additifs qui pourraient réduire davantage les émissions de méthane entérique. Des études in vivo et in vitro seront réalisées dans les centres de recherche d’ADM en France et aux États-Unis.

Élevage durable de crevettes

La demande mondiale de crevettes est en constante augmentation et devrait se poursuivre. ADM a axé ses efforts de durabilité dans l’aquaculture vers une utilisation moindre des ressources, tout en offrant une nutrition équilibrée grâce à des oligo-éléments organiques. À l’instar de la tendance aux protéines d’origine végétale dans l’alimentation humaine, l’une de nos principales stratégies pour optimiser la production de crevettes ces dernières années a été de remplacer le poisson, l’un des principaux ingrédients de l’alimentation des crevettes, par des substituts à base de plantes, voire d’insectes. Issus de poissons capturés à l’état sauvage, les niveaux élevés de farine et d’huile de poisson peuvent exiger des ressources importantes.

En plus des substituts végétaux, Pancosma étudie l’utilisation d’oligominéraux organiques pour augmenter la quantité de nutriments essentiels dans les substituts alimentaires à base de poisson. Les minéraux ajoutés peuvent non seulement favoriser la croissance et la production des crevettes, ils peuvent aussi réduire les déchets des crevettes dans l’environnement en diminuant la quantité de minéraux excrétés, ce qui permet une aquaculture durable.

Même si la production durable de crevettes à long terme est complexe, des changements progressifs dans l’efficacité et la durabilité de la chaîne logistique peuvent avoir une incidence permanente. Les oligominéraux biologiques pourraient contribuer à l’élaboration d’une solution nutritionnelle plus durable pour soutenir les producteurs de crevettes dans leurs efforts pour fournir des aliments de haute qualité au monde entier.

Protéine d’insecte

Les protéines d’insectes sont désormais un ingrédient de plus en plus populaire dans les secteurs de l’agriculture et de l’aquaculture. En effet, la demande d’aliments pour animaux n’a jamais été aussi forte et les consommateurs recherchent des aliments cultivés de manière durable et responsable.

En novembre 2020, ADM et InnovaFeed – le leader mondial de la production d’ingrédients d’insectes de qualité supérieure pour l’alimentation animale – ont annoncé leur intention de collaborer à la construction et à l’exploitation du plus grand site de production de protéines d’insectes au monde, à Decatur, dans l’Illinois. « Alors que la demande en protéines pour l’alimentation animale ne cesse d’augmenter, l’élevage d’insectes s’impose comme une véritable solution d’avenir, » a déclaré Chris Cuddy, vice-président principal d’ADM et président de la division Carbohydrate Solutions.

Excellence en matière de performance

L’innovation dans la fabrication est la base d’un processus durable. Notre équipe d’exploitation adopte une approche innovante de l’amélioration continue, en utilisant des outils analytiques avancés pour améliorer le dépannage et l’optimisation de nos processus. Ces efforts ont une incidence considérable sur le résultat net, et ils nous aident également à réduire notre empreinte écologique mondiale. En 2020, nos efforts pour améliorer le rendement et la stabilité opérationnelle ont permis de réduire la consommation de produits chimiques, d’énergie et d’eau.

Neutralisation de l’huile raffinée

Récemment, nos collègues de Hambourg ont adopté une approche axée sur les données pour évaluer les performances opérationnelles de nos sites. À partir de ces données, nous avons conçu, mis en œuvre et répété des projets dans toute l’organisation.

Par exemple, pour améliorer les performances des additifs chimiques dans le processus de neutralisation du pétrole dans nos raffineries en Amérique du Nord, l’équipe a recueilli toutes les données pertinentes du processus et a créé un algorithme d’apprentissage automatique pour modéliser le procédé actuel. Selon les résultats du modèle et après validation par les experts du processus, nous avons introduit de nouveaux paramètres. Nous avons donc pu réduire l’utilisation de produits chimiques et maintenir la qualité.

Les paramètres de traitement recommandés ont été mis en place dans plusieurs sites avec des résultats remarquables. Une raffinerie de canola a réduit sa consommation d’acide citrique de 40 % au cours du premier mois. Dans une raffinerie d’huile de maïs et de soya, les nouveaux paramètres ont permis de réduire la quantité de caustique utilisée de 94 000 livres par mois. La réduction de la quantité d’acide citrique représente 14 remorques de moins achetées et transportées sur place chaque année, et la réduction de la consommation de caustique représente 24 remorques de moins. Outre la réduction des quantités de produits chimiques, la baisse des réactions secondaires a permis de vendre davantage d’huile comme telle plutôt que comme aliment pour animaux. Les efforts concernant la réduction des produits chimiques et la hausse du rendement pendant le processus de neutralisation se poursuivent dans nos centres de culture oléagineuse d’Amérique du Nord, de la zone EMOA et d’Amérique du Sud.

Concassage à mouture humide

Les opérations de concassage à mouture humide du maïs sont complexes. Elles comportent de nombreux flux de recyclage, des contraintes de processus et de nombreux procédés qui doivent fonctionner « au mieux » pour que le traitement demeure stable. Cette interdépendance signifie que tout ajustement entraîne des modifications de nombreuses autres variables, ce qui rend difficile la recherche de valeurs optimales pour une partie du concasseur. Grâce à un modèle qui tient compte de toutes les variables, ADM a optimisé tous les paramètres en même temps, ce qui a permis d’augmenter la récupération de l’amidon, des protéines et de l’huile. La quantité de produits obtenus a pu être augmentée sans utiliser davantage de matières premières telles que le maïs, les produits chimiques, l’eau et l’énergie. Ensuite, notre équipe d’amélioration ciblée et d’analyse tentera de reproduire ce modèle d’optimisation dans tous les concasseurs à mouture humide d’ADM.

À l’aide de cette approche innovante et axée sur les données, nous avons optimisé les processus dans l’ensemble de l’entreprise, ce qui a créé de la valeur et réduit notre empreinte industrielle. En répétant ces projets dans d’autres sites, nous pouvons rapidement étendre ces avantages à nos activités dans le monde entier. Notre mission ne se limite pas à ces projets. Nous continuerons de nous appuyer sur notre équipe d’excellence en matière de performance pour évaluer et mettre en œuvre des projets qui protègent notre environnement.

Biosolutions ADM

Nous assistons à une accélération rapide des tendances clés en matière de sécurité alimentaire, de durabilité et de nutrition innovante. Les clients du monde entier souhaitent davantage de solutions globales pour répondre à leurs besoins croissants. Ces derniers concernent la traçabilité, la sécurité et la disponibilité des aliments, l’atténuation du changement climatique et la qualité nutritionnelle globale. Compte tenu de ces tendances, nous sommes déterminés à poursuivre l’intégration, l’élargissement et la mondialisation de nos solutions durables afin de répondre aux besoins des clients. Nous voulons également saisir les possibilités de croissance sur le marché. Nous avons créé une nouvelle Plateforme de biosolutions au sein de notre unité commerciale Solutions d’hydrates de carbone. Celle-ci se concentrera sur les solutions renouvelables à base de plantes pour des applications industrielles. Il s’agit notamment du papier et de l’emballage, des matériaux de construction, de la santé des plantes, de la fermentation et des soins domestiques et personnels. Grâce à cette nouvelle plateforme et à nos partenariats avec la R et D, ADM s’est imposée comme un acteur clé dans le domaine des biosolutions.

Superabsorbant à base de plantes

En collaboration avec LG Chem, ADM met au point une méthode de production d’acide acrylique d’origine végétale. Grâce aux récents investissements d’ADM dans les solutions microbiennes et à ses compétences en matière de technologie de fermentation, ainsi qu’à la force de LG Chems en matière de catalyse chimique, nous sommes prêts à offrir une innovation superabsorbante d’origine biologique aux clients en aval de la chaîne. Selon une analyse préliminaire, cette nouvelle solution pourrait réduire de moitié les émissions de GES de l’industrie des couches jetables.

Remplacer le silicone par le terpène

Depuis de nombreuses années, les polymères de silicone – tels que la diméticone – sont utilisés dans les produits cosmétiques pour assurer une application plus lisse, adoucir la peau et réduire les frisottis, ainsi que comme émulsifiants et agents tensioactifs. ADM s’est associée à P2 Science, qui a identifié un moyen d’exploiter les terpènes (composés naturels présents dans les agrumes) comme substitut végétal aux polymères de silicone. L’équipe d’ADM aide P2 à tirer le meilleur parti de sa technologie en optimisant l’accès aux matières premières. En utilisant les matières premières et la technologie ADM, nous aidons P2 à rendre ses produits concurrentiels sur le marché. Parallèlement, nous aidons nos clients à reformuler leurs produits pour répondre aux attentes en matière de performance, voire les dépasser, tout en proposant aux consommateurs des substituts à base de plantes et non polluants.

Diésel vert renouvelable

Nous constatons que nos clients s’intéressent de plus en plus à la teneur en carbone des produits et ingrédients qu’ils utilisent. Il s’agit notamment d’ingrédients alimentaires, d’ingrédients pour l’alimentation animale, de carburants du futur, de matériaux d’emballage et de nombreux autres produits industriels. À cette fin, nous nous réjouissons de l’expansion du diésel vert renouvelable et du rôle que nous pouvons jouer en tant que fournisseur de matières premières et partenaire des producteurs de ce carburant. En 2020, des quantités supplémentaires ont été mises en ligne et d’autres sont prévues au cours des cinq prochaines années. Grâce à notre expertise dans le secteur, nous sommes un partenaire de choix qui propose des solutions innovantes à ses clients. À court terme, les biocarburants, y compris le diésel vert renouvelable, joueront un rôle important dans la décarbonisation de l’économie mondiale. Grâce à notre expertise en matière de biocarburants, de technologie et d’approvisionnement durable, nous pouvons réduire les taux d’intensité carbonique des huiles végétales existantes. Nous intégrons notre technologie dans le processus de production et travaillons avec les producteurs pour réduire les émissions à la source.

Faites équipe avec nous dès maintenant!

Pour toute question d’ordre général ou pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à communiquer avec nous. Nous serons heureux de vous aider.

women using a laptop