Grower Connect : Famille Taylor

Grower Connect : Famille Taylor

Le sorgo est une culture à faible consommation d’eau et d’intrants. En apprendre plus sur les producteurs de sorgo.

Taylor Family

Le climat est un facteur primordial dans le choix des cultures. Pour les producteurs de céréales dans les régions plus sèches des États-Unis, le sorgho est un choix de plus en plus prisé. La culture du sorgho a permis à de nombreux agriculteurs de produire un produit de qualité qui contribue à la gestion à long terme des terres, un objectif important pour tout bon agriculteur.

Pour réussir à adapter ses pratiques culturales et sa stratégie commerciale, il faut prendre des risques, ce que le producteur de sorgho Tom Taylor, de Haviland, au Kansas, sait très bien. « L’agriculture n’est pas un métier facile. Il faut travailler fort et bien gérer son exploitation, et les risques sont nombreux. Le facteur de risque est très élevé », explique Tom.

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Tom a étudié l'agronomie à l'université, avec l'intention de revenir à la ferme familiale. Alors que son père approche de la retraite, Tom cultive sur sa propre ferme et reprend progressivement une partie des terres de son père. Ce faisant, Tom ajoute ses propres méthodes agricoles à la stratégie commerciale. « Je suis plutôt entreprenant comme agriculteur. Je cible des rendements optimaux, pas dans la moyenne », explique-t-il. « Je ne fais pas d'économies et je m'efforce de faire le mieux possible. Et j’ai toujours l’œil ouvert sur les nouveautés. »

Le désir d’essayer de nouvelles pratiques est ce qui distingue les fermes prospères des fermes peu rentables. Au bout du compte, l’agriculture est une activité commerciale. Pour le producteur de sorgho Mike Dumeth, à Ford, au Kansas, cela s’est traduit par la nécessité de passer au sorgho de qualité alimentaire.

« ADM nous a contactés pour cultiver du sorgho de qualité alimentaire parce que la société savait que nous étions de bons céréaliers et de bons gestionnaires », poursuit Mike. « Nous avons fait de notre mieux pour répondre à leurs exigences, et je pense que nous avons réussi. La culture du sorgho de qualité alimentaire nécessite un peu plus de travail, mais le jeu en vaut la chandelle. »

« Un peu plus de travail » signifie le désherbage manuel des champs de sorgho. « Si on essaie quelque chose qui ne fonctionne pas, il faut s’arranger pour que ça fonctionne. Et cela peut parfois nécessiter de faire le travail à la main », explique Mike.

Selon Mike, il s'agit d'une idée fausse que les gens se font des producteurs de céréales. « L’agriculture, c’est bien plus complexe que ce que les gens imaginent. Certaines opérations ne peuvent pas être faites au moyen d’un tracteur. Et rien n’est jamais coulé dans le béton. Si on adopte une pratique une année, elle ne fonctionnera peut-être pas l’année suivante, et il faut trouver une autre solution. Il faut être prêt à faire des compromis et à changer. »

Le fils de Mike, Luke Demuth, représente la 4e génération de producteurs de céréales qui a grandi sur la ferme familiale. Même si la culture du sorgho est relativement nouvelle pour Luke, sa capacité à changer et à s'adapter est essentielle à sa réussite.

« Pour nous, c’est une alternative au blé, car nous n’avons pas toujours l’humidité nécessaire à une bonne récolte de blé », dit Luke, qui exploite une ferme avec sa femme et sa famille à Bucklin, au Kansas. « Le sorgho pousse plus vite que le blé, ce qui fait qu’il nécessite moins de soins. »

La gestion des activités agricoles est le volet le plus méconnu de l'agriculture, selon Luke. « Les agriculteurs ne passent pas leur temps à regarder pousser les cultures, assis dans leur tracteur. Il faut commercialiser sa production avant la récolte, créer et respecter un budget, assurer l’entretien d’un équipement très dispendieux et suivre la fluctuation des prix sur le marché. Il faut être optimiste pour réussir. »

Qu'il s'agisse de s'occuper de la ferme familiale transmise de génération en génération ou d'adopter une nouvelle idée audacieuse, chaque producteur de céréales a sa propre histoire à raconter. C’est pourquoi nous avons créé le programme Grower Connect d’ADM Milling. Nous espérons donner aux consommateurs une meilleure idée de ce qui entre dans la composition des aliments qu'ils mangent et mettre un visage sur chaque produit.